C’est une question que de nombreux travailleurs se posent, et aujourd’hui je vais vous donner quelques éléments de réponse. Un travailleur freelance est à la fois entrepreneur, propriétaire de ses moyens de production et son propre employé. Il est généralement maître de ses décisions concernant le travail, mais doit toutefois s’adapter aux demandes de ses clients. Le travail en freelance requiert généralement un investissement colossal en temps, avec une haute aptitude à l’organisation et la concentration. De ce fait, le freelance doit avoir une manière de penser indépendante, une méthode de travail autonome et une très forte dose d’autodiscipline. Pourtant, les commanditaires s’attendent souvent à ce que le freelance ne réclame pas un vrai salaire.
Pourquoi avoir opté pour le freelance ?
Malgré les exigences sévères et les inconvénients du travail en freelance, la nouvelle génération de travailleurs opte souvent pour ce secteur d’activité. Et pour cause, les avantages sont loin d’être négligeables. Je vous en liste quelques-uns :
- Une grande flexibilité au niveau des horaires.
- Moins de stress lié à la vie urbaine (embouteillages, climat, frais de déplacement, foule…).
- Travailler chez soi – ou opter pour la location d’un bureau à la journée à Paris par exemple – offre une certaine liberté et un confort personnel qui plaisent à un grand nombre de travailleurs !
- La possibilité de voyager et d’assister aux événements personnels importants sans que le travail en soit affecté.
Toute peine mérite salaire
J’ai fait mes recherches : le mot « travail », selon le dictionnaire l’Internaute en ligne, est une activité humaine organisée, utile, économique et professionnelle. En d’autres termes, un travail qu’il soit physique, intellectuel ou purement manuel réclame une certaine ressource, et mérite, en contrepartie, au moins des indemnités. Le fameux terme « time is money » s’applique à tous les travailleurs du monde, de simples débutants aux experts dans leur domaine respectif. Dès qu’on passe du temps à mettre en pratique notre savoir-faire à un quelconque profit financier, on devrait être payé, et c’est pas moi qui le dis ! Le travail du « freelancer » lui-même demande déjà du temps, de la concentration et de l’énergie. Ce n’est pas tout parce qu’il passe encore beaucoup de temps à se perfectionner dans le but d’être le meilleur dans son domaine.
Les revers du travail d’un indépendant
Travailler dans une institution garantit des privilèges liés à la renommée de cette dite institution. Les sociétés offrent généralement un environnement propice au travail. Cela inclut :
- Des locaux appropriés
- Une base de données riche et facile d’accès
- Un service de photocopies, imprimeries et de scan gratuit et assisté
- Un certain confort pour les besoins de base : sanitaires, cafétéria, fontaine d’eau
- Et même la relation humaine avec les collègues de bureau.
Il existe des privilèges acquis dont jouissent les salariés, mais que les travailleurs en freelance doivent payer de leur poche. Les cinq principaux sont :
- Les prises en charge maladies
- La caisse de retraite
- Les congés payés
- La prise en compte des heures supplémentaires
Avec un peu de recherches et d’initiatives, les travailleurs indépendants peuvent toutefois profiter des espaces de coworking. En se renseignant sur les services de Taller par exemple, il est possible d’opter pour une location de bureau à la journée à Paris 16.
Le travail en freelance mérite-t-il réellement d’être gratuit ? Je sais que certains penchent vers le « bénévolat » au début pour se faire un nom dans le métier et démontrer leurs compétences, mais la plupart des gens s’y lancent dans l’espoir d’être payés beaucoup plus qu’en entreprise. Malgré tout, les besoins vitaux en tant qu’être humain ainsi que les exigences du travail restent les mêmes pour tous. Afin de s’assurer de ne pas travailler gratuitement pour ses clients, il est important de bien se protéger de tous conflits en souscrivant à des assurances professionnelles.