Le booster de nicotine ouvre une nouvelle ère dans l’histoire du vapotage. Comme tout le monde, vous vous demandiez peut-être si le DIY survivrait. Mais il ne constitue plus un membre de l’équipage des espèces en voie de disparition. Au contraire, il se trouve en bonne position aux côtés du nouveau venu. Mais une question subsiste : comment et pourquoi utiliser ce dernier ?
Pour des raisons légales
Qu’elle est lointaine l’époque où vous pouviez utiliser aussi simplement une base nicotinée qu’une autre dépourvue de cette matière ! Elle appartient presque à un âge révolu, ne laissant derrière elle que les photos nostalgiques des bouteilles d’antan. Dorénavant, depuis le 1er janvier 2017, le booster de nicotine règne en maître avec pour mandant la TPD.
La Directive européenne sur les produits de tabac interdit la commercialisation de tout liquide ou de toute base nicotinée au-dessus de 20 mg/ml. Et lorsqu’il en contient, le flacon ne dépasse pas 10 ml. En soi, cette disposition ne pose aucun souci aux vapoteurs non habitués à cette matière, mais pour les autres, le problème demeure de taille. Vous devez acheter un DIY non nicotiné et y rajouter un coup de boost.
Le booster de nicotine, de quoi parle-t-on ?
Avant la naissance du booster de nicotine, le DIY rencontrait déjà un énorme succès. Vous vous êtes demandé pourquoi ? Son plus gros avantage réside dans la capacité du fumeur à concevoir son liquide en quantité considérable.
Les fabricants du nouveau produit relancent le même principe sur le marché. Il s’agit d’une bouteille contenant 20 mg/ml de nicotine et dont le volume, quel que soit le commerçant, ne dépasse pas 10 ml. En revanche, les taux de PG/VG peuvent varier à l’instar des arômes proposés. Pour vous une idée des arômes les plus populaires, visitez le magazine Gataka.
Le principe du mélange
L’utilisation du booster de nicotine repose sur un postulat de mélange proportionnel. Comme exemple, pour obtenir un liquide composé de 10 mg/ml de la substance addictive, combinez 50 % de base avec 50 % de booster. Les quantités changent en fonction de vos attentes. Cependant, évitez de vous creuser les neurones avant chaque clope : utilisez simplement le même ratio que celui de la base, puisque tous les boosters proposent du PG en grande quantité.
Illustration. Vous souhaitez réaliser un e-liquide de 75 % PG, 25 % VG. Quel dosage effectuer ? Mélangez une part égale de PG/VG à 50 % avec un booster d’une capacité de 100 % PG. Le taux de cet élément sera plus élevé. Vu la contenance du booster de nicotine, vous pouvez l’utiliser directement comme base si vous vapotez en 20 mg/ml, sauf que ce n’est pas toujours le cas.
Comment connaître la quantité idéale pour votre dosage ?
Vous affectionnez le goût de la nicotine quand vous fumez ? Pour en connaître les effets, consultez cette page. Le booster étant désormais la norme, il vous faut déterminer la quantité idéale. Pour cela, des outils en ligne existent. Mais une autre technique prévaut et se révèle simple et rapide : le calcul par vous-même.
La contenance maximale du flacon de booster de nicotine est de 20 mg/ml. Si vous envisagez d’obtenir du 10 mg/ml, vous réduirez la teneur de la bouteille. Concrètement, prélevez la moitié du liquide et renversez-la ensuite sur la base. Au final, vous obtenez 50 % de base et 50 % de booster. Une formule sert généralement à déterminer le dosage parfait :
Quantité de booster = 1/(Taux de nicotine du booster/Taux de nicotine final souhaité)
Avec cette opération, vous devenez un expert en matière de vapotage.
Si les boosters semblaient représenter une menace par le passé, ils intègrent désormais l’arsenal du vapoteur. Quelques estimations à effectuer, et vous obtenez le bon dosage.