Il existe depuis un certain temps la possibilité pour les vapoteurs (personnes qui fument la cigarette électronique) de faire soi-même leur e-liquide.
Les anglo-saxon utilisent le terme DIY (do it yourself, ou fais le toi-même) pour désigner ces liquides que l’ont peut customiser. Car il s’agit en fait d’avantage de customisation que de fabrication. En effet, les fabricants de e-liquide mettent à disposition des éléments (bases, arômes et additifs) qui permettent de donner les saveurs désirées à son e-liquide.
Je vous propose un petit retour sur cette pratique atypique de la customisation du e-liquide.
Principe général
Contrairement aux e-liquides traditionnels, que l’on peut acheter en ligne, par exemple sur smokein.fr, le principe du DIY consiste à définir soi-même la composition de son e-liquide. L’idée de base est d’appliquer une recette, avec des dosages défini en fonction des objectifs désirés (goût, « hit », vapeur, etc…).
La base, qui est responsable pour la vaporisation aisée du liquide, est choisie en fonction de son rapport PG (propylène glycol) et VG (glycérine végétale). Une fois préparé, le liquide doit reposer, comme un whisky, pendant un certain temps. On appelle cela le « steep ».
Le Kit parfait
Les ingrédients
Premier élément à choisir : la base. Elle mélange PG et VG (voir définition plus haut) ainsi qu’une dose de nicotine (ou non, selon les bases). En ce qui concerne le ratio de ces deux composants chimiques, il est laissé à l’appréciation des utilisateurs. Il existe des liquides 100% PG, 100% VG ou avec une proportion différente, à doser également en fonction des arômes. Concernant le taux de nicotine, il sera naturellement plus faible, cela du à l’ajout d’arôme.
Deuxième élément à choisir : les arômes. Attention : il est important de ne choisir que des arômes dédiés à la cigarette électronique. Ces éléments vont être chauffés à haute température, puis inhalés, ils doivent donc respecter un certain nombre de normes de sécurité. Chaque arôme dispose de son propre pourcentage de dilution, qui varie selon les fabricants, et cela pour le même type de parfum.
Dernier élément à choisir : les additifs. Ces composés chimiques viennent ajouter des touches originales aux parfums que l’on crée, comme des notes acides ou rafraîchissantes. Ils ne sont pas essentiels pour les premières expérimentations mais peuvent se révéler très intéressants dès que l’on maîtrise un peu plus ce sujet.
Le matériel
Pas besoin d’un attirail de chimiste complet pour attaquer la création de e-liquide DIY, seuls quelques menus outils suffisent :
- Un set de bouteilles en verre ou en plastique
- Plusieurs seringues pour un dosage précis
- Un verre d’eau pour rincer le matériel
- Des étiquettes (pour indiquer la composition et la date de création du e-liquide)
- Des protections pour la manipulation des produits contenant de la nicotine et de l’alcool.
- Un carnet pour consigner vos notes et remarques
La procédure
Une fois les arômes, les additifs et la base choisis, on peut se lancer dans la préparation.
La première chose à faire est de calculer les dosages entre ces éléments, pour arriver à un contenu équilibré.
Il est conseillé d’ajouter les arômes d’abord, de la plus grande à la plus petite quantité. On peut ensuite ajouter la base, puis les additifs. Une fois le mélange terminé, il faut secouer doucement.
Selon les arômes, il est ensuite conseillé de procéder à une étape de « steep » (ou repos) pendant quelques jours ou quelques semaines avant d’utiliser le e-liquide.
Bref, la création d’e-liquide DIY n’est pas si compliquée que ça, même s’il est rare d’arriver à des résultats excellents dès les premiers essais. Après quelques tests, et surtout, en consultant des forums de passionnés, il vous sera de plus en plus facile de faire ce que vous voulez avec vos e-liquides