On lit énormément de choses sur les millenials, mais aussi sur l’univers de la start up. Pourtant, il est aujourd’hui toujours compliqué de trouver une définition précise de ces deux notions. Dans le premier cas, on parle aussi de génération Y, à savoir les personnes qui sont nées entre 1980 et 2000. Dans le second cas, il est surtout question d’entreprises jeunes, innovantes et dynamiques. Comment comprendre l’attraction mutuelle entre ces deux entités ?
Travailler dans une start up : ce qui fait la différence
Vouloir définir concrètement les millenials est un pari qui s’avère bien ambitieux. Ce serait comme mettre une étiquette à quelque chose que l’on peut très difficilement catégoriser. Peut-on réellement mettre toute une génération née à une période donnée dans le même panier ? Est-ce que tous les millenials veulent forcément travailler dans une start up ?
Les réponses ne sont pas forcément évidentes, d’autant plus que les études ayant pour but de réellement cerner cette fameuse « génération Y » sont nombreuses. En dehors du fait que ces personnes soient nées plus ou moins à la même période, on peut dire qu’elles disposent également d’un autre point commun : celui d’être des “digital natives”.
Concrètement, les millenials sont nés avec l’informatique, mais aussi et surtout avec internet et les nouvelles technologies. L’envie d’innover, de relever des défis et de faire des choses qui ont du sens peut souvent primer sur la perspective de “faire ses vieux os” dans une entreprise où la stabilité est attirante, mais où les challenges sont rares. La start up se place alors comme une alternative idéale.
Quels sont les avantages de la start up ?
La start up, que l’on peut aussi appeler “jeune pousse”, possède elle aussi une définition complexe. On peut cependant lui attribuer plusieurs caractéristiques qui la différencient des grands groupes.
Oublions la sécurité de l’emploi, qui est beaucoup moins séduisante aux yeux de la génération Y que le goût du risque et des défis. Plus besoin de chercher des astuces pour motiver les employés, comme on peut le lire par ici, puisque dans une entreprise de ce type, la hiérarchie est quasiment inexistante.
Les prises de décisions se font en collectivité, chacun peut mettre ses compétences à profit. Il n’y a pas un décisionnaire et des exécutants : tout le monde a sa valeur ajoutée à apporter.
L’un des autres avantages de la start up se situe dans la vision, mais aussi dans les valeurs de l’entreprise. La capacité de fédérer les équipes autour de valeurs communes auxquelles on peut facilement s’identifier est indéniable. On peut, par exemple, citer l’exemple de Blablacar, qui souhaite opérer un réel changement dans la manière de voyager.
Ce qui caractérise aussi ce type d’entreprise, c’est aussi la définition même des fiches de poste, qui sont extrêmement flexibles et qui permettent une évolution rapide. Là encore, c’est l’individu qui est au centre de tout. Ses compétences sont mises en valeur, et l’évolution peut être bien plus rapide que dans un grand groupe, où c’est souvent l’ancienneté qui justifie la promotion.
Comment les entreprises traditionnelles réagissent-elles ?
Si les millenials sont difficiles à cerner, ce qui est par ailleurs très bien expliqué dans cet article, cela n’empêche pas les entreprises traditionnelles et les grands groupes de vouloir tenter de les séduire. Comment faire ? On travaille indéniablement sa “marque employeur” et on essaye d’insuffler comme on peut un esprit jeune et dynamique dans son entreprise.
Cela peut se traduire de plusieurs manières différentes, comme la mission en start up, où des collaborateurs peuvent réaliser de courtes missions, mais aussi par le télétravail, un mode de travail de plus en plus plébiscité par les jeunes générations.