Une escale à l’aéroport d’Orly ? Il est possible d’enrichir sa journée avec la visite des attractions se trouvant à proximité. Pour ne pas trop vous éloigner, vous pouvez également prévoir la visite du site par les pistes. Ballets des avions et vestiges insolites… autant de choses à découvrir.
Un véritable ballet aérien
Avant la visite, il est impératif de faire le point avec la sécurité. La visite prend environ 2 heures et avant de pénétrer dans l’enceinte de l’aéroport, il est obligatoire de remettre sa carte d’identité à l’entrée, au passage du point de contrôle de la Gendarmerie des transports aériens. C’est après que la visite proprement dite commence.
Avec environ 750 mouvements recensés en moyenne par jour, soit un décollage et un atterrissage toutes les deux minutes environ, Paris-Orly propose un spectacle de ballet aérien tellement impressionnant. Pour mesurer à quel point ce mouvement est ahurissant, vous n’avez qu’à faire la visite pendant les heures de pointe : en début de matinée, le midi et en fin d’après-midi. Si vous n’êtes pas en voyage, vous pouvez toujours vous trouver une place de stationnement Parkos pour votre voiture afin de profiter du spectacle. Pour une raison relative à la limitation de nuisances sonores, l’aéroport est tenu sous l’obligation d’un couvre-feu quotidien entre 23h 30 et 6h du matin. Passage obligé pendant la visite : la devanture du hangar qui abrite le matériel de déneigement. Vous pouvez voir la flotte chasse-neige qui y est garée en permanence, toujours prête à intervenir en cas d’intempéries. À l’extrémité ouest de l’aéroport, vous pouvez voir le pavillon d’honneur, lieu d’accueil de nombreuses personnalités.
Les oiseaux et les vestiges insolites du site
Saviez-vous que la faune est omniprésente sur le site de Paris-Orly ? À part les rongeurs en surnombre dans les sous-sols, il y a aussi des oies, pigeons, corneilles, buses ainsi que des vanneaux en surface. À Paris-Orly, il existe même une brigade spécialement dédiée à la vie sauvage, en charge de limiter la présence d’oiseaux sur les pistes au moment du décollage et de l’atterrissage afin de réduire les risques de collision.
Au bout de piste, vous pouvez admirer un vieil avion, l’Airbus A-300 servant de terrain d’exercice pour les entraînements des pompiers. La flotte d’engins de la caserne située à proximité est vraiment impressionnante. Les pompiers de l’aéroport doivent toujours se parer pour une intervention d’urgence pour tous types d’incidents sur les pistes. En effet, les agents sont disposés à intervenir sur le site en moins de 3 minutes.
Après le passage du côté des pompiers, il est maintenant temps de remonter dans le bus et passer devant un blockhaus situé dans la partie Nord de l’aéroport. Ce vestige de la Deuxième Guerre mondiale a longtemps été utilisé comme caisson de décompression. Le chemin du retour donne sur une voie réservée aux véhicules autorisés. Sur le passage, vous pouvez encore admirer le Concorde qui est exposé aux abords de la N7. Ce passage marque la fin de la visite et donc retour à la Maison de l’Environnement et du Développement Durable.